Lundi 12 septembre, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, ont lancé le Grand Défi « Ferments du Futur » aux côtés des pilotes de ce projet : l’Inrae et l’Ania.
Financé par l’Etat à hauteur de 48,3 millions d’euros dans le cadre de France 2030, le Grand Défi « Ferments du Futur » doit permettre de mobiliser les techniques naturelles de fermentation pour accélérer la révolution agricole et alimentaire au service d’une alimentation, saine, durable et traçable.
Quels avantages de la fermentation
Selon Inrae, la fermentation peut :
- renforcer la naturalité des aliments en limitant le recours aux additifs (réduction des conservateurs, stabilisateurs, arômes...),
- améliorer les propriétés sensorielles des aliments, y compris d’origine végétale, afin d’accompagner la transition vers une alimentation plus durable,
- optimiser le profil nutritionnel des aliments, en réduisant les teneurs en sucre et en sel, et développer des produits de grande qualité pour des populations spécifiques (enfants, personnes âgées...),
- maintenir ou rétablir un microbiote favorable à la santé de l’hôte, développer de nouveaux probiotiques.
Création d'une plateforme de recherche et d'innovation
Concrètement, le Grand Défi « Ferments du Futur » est présentée comme une plateforme de recherche et d’innovation unique en Europe associant les entreprises alimentaires françaises réunies au sein de l’Ania et la recherche académique d’excellence pilotée par Inrae.
Les prochaines étapes de « Ferments du Futur » sont déjà précisées avec l’inauguration d’une plateforme à Saclay en 2023 et l’ouverture d’un premier appel à projets de recherche début 2023.