Fin laborieuse des travaux
La séance de Chicago de vendredi a enregistré une hausse du blé qui n’a pas résisté à la compétitivité du blé russe, concrétisée par l’achat de 295 000 t par l’Égypte. La France n’a pas été retenue dans cet appel d’offres, mais nos exportateurs seront plus concentrés sur le nouvel appel d’offres algérien dont on attend qu’il situe le niveau de la concurrence argentine. L’activité portuaire dans l’hexagone maintient son rythme ; le 2 décembre, les exportations de l’UE vers les pays tiers atteignaient 11,1 Mt, soit 4 Mt de plus qu’en 2018, dont 2,53 Mt d’origine France, volume proche de l’an dernier. Les prix sur Euronext, à partir de l’échéance mars ont accusé un léger recul mais le marché physique est quasi stable. Sur l’intérieur, les Fab manifestent un peu d’intérêt, à partir de janvier. Pas d’évolution en orge, tandis que la récolte de maïs, réalisée à 92 % au 25 novembre est probablement terminée malgré d’ultimes difficultés dans le Sud de l’Aquitaine. Les nouvelles estimations de la Commission, augmentant de 500 000 t la production UE de maïs, à 67,1 Mt a surpris les opérateurs.