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En lapin, la France est encore autosuffisante

Le taux d’auto-approvisionnement de la France en lapin est excédentaire et devrait le rester en 2024.  

Les opérateurs craignent le décrochage de la consommation  face à l'inflation.
En lapin, la France est autosuffisante et devrait le rester en 2024.
© JC Gutner Reussir

Le taux d’auto-approvisionnement du lapin pourrait rester excédentaire en 2024 à 111,9% selon l’Itavi d’après DNSCE. Un léger recul par rapport à l’année 2023.  

En volume, les importations ont atteint 924 tonnes pour un montant de 4,87 millions d’euros (M€) tandis que 3 894 tonnes ont été exportées pour un total de 19,22 M€. Le solde était de 2 970 tonnes en volume et de 14,348 M€ en valeur. La Chine reste notre principal fournisseur, avec une hausse des importations estimées à 51 % en 2023. Nos exportations se concentrent majoritairement vers l’Italie, mais c’est vers les pays-tiers que l’évolution est la plus importante, +34%, sur un an.  

Érosion de la consommation de lapin  

Cependant la filière est sujette à de nombreuses difficultés. L’érosion de la consommation se poursuit. En 2023, elle est estimée à 0,33 kgéc/hab, soit un recul de 8 % par rapport à 2022. Les achats des ménages sont en repli en lapin entier. En 2023, les achats de lapin entier sont en baisse et passent pour la première fois sous les 50%. Les achats de découpes progressent, surtout en demi.  

La production suit la baisse de la consommation de lapin  

La production de viande de lapin fléchit d’année en année depuis dix ans. En 2023, près de 25 000 téc ont été produites contre près de 45 000 téc en 2013. Cette tendance n’est pas spécifique à la France. Tous les pays européens sont concernés. La viande de lapin est majoritairement consommée par les anciennes générations. Plusieurs campagnes sont menées pour relancer la consommation dans les différents circuits

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