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Des stocks au plus haut

Malgré une baisse de l'offre et la mobilisation de la filière pour relancer la consommation, le commerce français du lapin reste laborieux.

Sous l'impulsion de l'interprofession, le lapin a fait des apparitions sur les écrans entre le 4 et le 23 avril. La filière avait pour objectif de rappeler l'existence du lapin aux Français et ainsi de soutenir la consommation. Une mobilisation qui semble avoir porté ses fruits. Un rebond des achats a été ressenti entre la mi-avril et la mimai, période habituellement synonyme de ralentissement du commerce. Ainsi les achats des ménages sont-ils stables (-0,1 %) en cumul du 28 décembre au 17 mai par rapport à la même période un an plus tôt, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, sous l'impulsion des ventes de morceaux (+3,5 %). Des résultats qui doivent être consolidés, la tendance de fond restant à la désaffection : en cumul annuel mobile au 17 mai, les achats sont en repli de 5,6 % par rapport à l'année précédente. Des pertes qui ne sont pas compensées par la hausse des exportations (+21,7 % au 1er trimestre selon FranceAgriMer).

La baisse de l'offre ne suffit pas

Face à ce repli de la demande, la filière abaisse son offre. Selon l'Institut technique de l'aviculture, les inséminations de lapines ont reculé de 5,7 % sur les quatorze premières semaines de 2016 par rapport à 2015, les fabrications d'aliments ont chuté de 4 % au 1er trimestre quand les abattages ont reculé de 2,9 % en têtes. À cela s'ajoute la chute des importations (-27,2 % sur janvier-mars selon FranceAgriMer). Malgré tout, l'offre recule moins vite que la demande et les stocks atteignent des sommets. Pour France depuis avril 2015, ils dépassent chaque mois entre 50 % et 140 % leur niveau de 20122013, période de référence. L.-A. Lefebvre

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