Chicago : le blé recule pour la quatrième séance de suite
Le président Trump a indiqué que le pire de la pandémie de coronavirus était à venir et que les Américains ne devraient pas s’éloigner de chez eux pendant le mois à venir. Cela implique une activité économique réduite aux États-Unis et dans le reste du monde. Ces conditions ont poussé les consommateurs à se ruer sur les produits à base de farine, faisant par conséquent monter les prix du blé. Le repli des dernières séances correspond au fait que la céréale a atteint un seuil technique, incitant les courtiers à engranger des gains en se délestant de contrats. Le soja a baissé jeudi pour des raisons similaires. Le maïs a, lui, suivi la même tendance que la veille et les dernières semaines, plombé par la chute de la demande en bioéthanol. Par ailleurs, le ministère américain de l’Agriculture a annoncé jeudi la vente à l’étranger de 258 800 tonnes de blé pour la semaine achevée le 26 mars, ce qui correspond à la fourchette basse des prévisions des analystes. 1,096 million de tonnes de maïs et 1,072 million de tonnes de soja ont également été vendues à l’étranger. Cela représente la moyenne haute des estimations pour la céréale et c’est un peu mieux que prévu pour l’oléagineux.