Céréales : l’orge plus chère que le blé
La météo occupe beaucoup de place actuellement, qu’il s’agisse de la sécheresse en Argentine ou de l’arrivée tardive du grand froid en Russie et en Ukraine qui ne semble pas devoir compromettre, pour l’instant, l’état des cultures, mais provoque des difficultés logistiques qui entraînent un renchérissement des prix russes. En France, l’abondance des précipitations et la mise sous eau de nombreuses parcelles ne soulèvent pas encore d’inquiétude, selon l’AGPB. Autre constat de l’AGPB — moins optimiste celui-là — : les bas prix des céréales se sont traduits en 2017 par un revenu négatif pour quatre céréaliers sur dix. Or les cours du blé ont continué de s’effriter malgré un courant d’affaires modeste mais régulier en portuaire. Peu d'échanges en maïs sur le physique et prix en léger retrait. En revanche, l’orge confirme une nette fermeté avec des primes à 2 €, dépassant celles du blé (1 à 1,50 €). Les cours en portuaire entraînent des prix départ que les Fabs ne suivent pas. Le colza n’a pas profité ni du petit raffermissement du soja et de l’huile de palme, ni de la hausse du pétrole ; la tendance reste faible sur Euronext comme sur le physique.