Bovins : baisse des envois de viande à l’Italie
Gros bovins : Les importations italiennes de broutards ont reculé de 1,5 % sur les sept premiers mois de 2015, selon FranceAgriMer. Les envois français, majoritaires, ont néanmoins progressé de 2 % sur cette période. Nos exports vers la péninsule italienne de gros bovins finis ont à l’inverse reculé sur les huit premiers mois de l’année, se situant près de 15 % sous leur niveau de la période correspondante de 2014. Les exportations françaises de viande bovine fraîche de l’autre côté des Alpes ont aussi reculé de 8,1 %. Cette semaine, les échanges de viande bovine entre la France et l’Italie devraient rester compliqués, la consommation n’est pas au rendez-vous chez nos voisins depuis l’annonce de l’OMS sur le lien entre la viande et le cancer. Les abattoirs français vont notamment diminuer le rythme d’abattage des jeunes bovins.
Veaux : Les très bons veaux limousins ou charolais s’échangent toujours sur des bases de prix assez élevées, dans un contexte de disponibilités qui restent limitées. L’écart de prix s’accentue avec les animaux plus ordinaires.
Ovins : Alors que les premiers agneaux Lacaune devraient arriver d’ici deux ou trois semaines, les professionnels se montrent assez prudents : l’offre nationale est suffisante face à une demande modérée. De plus, les marchandises britanniques exercent une pression à la baisse sur les prix.