A 6,83 €/kg sur l’ICE, les prix du café à des plus hauts en 52 ans
Les prix du café arabica sont nichés à des niveaux jamais atteint depuis un peu plus de 50 ans. En cause, la sécheresse au Brésil, premier exportateur mondial, et les spéculations sur le marché.
Les prix du café arabica sont nichés à des niveaux jamais atteint depuis un peu plus de 50 ans. En cause, la sécheresse au Brésil, premier exportateur mondial, et les spéculations sur le marché.
Ça chauffe sur le marché mondial du café arabica. Les prix ont explosé et atteint des niveaux jamais égalés depuis 1972, soit 52 ans. Déjà lundi 25 novembre « les prix de référence du café arabica ont clôturé à 3,08 $ la livre soit 6,37 €/kg sur l’Intercontinental Exchange (ICE), signant leur plus haut niveau depuis 1997 », indique nos confrères de l’Agence Ecofin qui s’appuie sur les informations de Barchart, spécialisée dans l’analyse d’information financière.
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+ 62 % sur le prix du café arabica
Cette croissance prononcée est de 62 % pour le café arabica depuis le début de l’année. En janvier, la graine noire était échangée à près de 3,9 €/kg sur l’ICE.
Un cours du café arabica historique depuis 1972
L’envolée historique s’est poursuivie début décembre avec un prix à 6,83 €/kg en clôture sur l’ICE. Il s’agit du plus haut niveau jamais atteint depuis 1972 indique Trading Economic. Par rapport au début de l’année, les prix ont grimpé de plus de 70 %.
Sécheresse historique au Brésil
Ces croissances faramineuses sur le marché du café arabica s’expliquent par des craintes liées à l’approvisionnement. Au Brésil, premier exportateur mondial, les récoltes ont été particulièrement mauvaises. Le pays qui produit près de 47 % de l’offre mondiale, a connu l’une des plus importantes sécheresses de son histoire.
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Dans ses dernières prévisions, l’USDA s’attend à une stagnation de la production totale de café à 66,4 millions de sacs, l’équivalent de 3,9 millions de tonnes au cours de la campagne 2024/2025. Le déséquilibre avec la demande en hausse pourrait entraîner une baisse des stocks finaux de l’ordre de 26 % pour un total de 1,2 million de sacs, soit 72 000 tonnes.