Les organisations agricoles soutiennent un développement du bio « ambitieux et pragmatique »
La Fnsea, les JA et les chambres d'Agriculture défendent une approche économique du développement de l'agriculture biologique, basée sur la demande réelle des consommateurs.
La Fnsea, les JA et les chambres d'Agriculture défendent une approche économique du développement de l'agriculture biologique, basée sur la demande réelle des consommateurs.
Une semaine après une réunion organisée par le ministre de l’Agriculture le 16 septembre dernier, Jeunes Agriculteurs, la Fnsea et les chambres d’Agriculture réaffirment leur volonté de développer une agriculture biologique de manière « ambitieuse et pragmatique ».
« Nous partageons la stratégie proposée par le gouvernement pour développer l’agriculture biologique en France et souhaitons rappeler que pour atteindre ces objectifs ambitieux, plusieurs conditions doivent être réunies », explique les trois organisations agricoles dans un communiqué commun du 21 septembre.
Il faut davantage objectiver les analyses de marché et pallier le manque de données
En premier lieu, elles considèrent que la conjoncture actuelle de certains marchés biologiques comme le lait ou les œufs requiert une « étude vigilante et réactive du marché ». Pour mieux structurer les marchés, « l’offre doit répondre à la réelle demande des consommateurs ». « Il faut davantage objectiver les analyses de marché et pallier le manque de données », affirment les trois organisations agricoles.
La contractualisation comme norme dans les filières biologiques
Elles estiment également nécessaire que la contractualisation devienne également la norme dans les filières biologiques, comme dans le conventionnel.
Des investissements en recherche et développement, l’accompagnement aux changements de pratiques et « une mise en œuvre souple de la réglementation et adaptée aux contraintes des agriculteurs » sont également citées comme conditions nécessaires.
La JA, la Fnsea et les chambres d’Agriculture défendent ainsi « une approche économique de l’agriculture biologique, avec une juste rémunération des agriculteurs ».