Aller au contenu principal

« Les bonnes prairies boostées par le pâturage dynamique »

Les jeunes prairies produisent davantage en bonne condition en étant exploitées avec le pâturage tournant dynamique. Explication de Laurence Sagot du Ciirpo

Pâturées en mode cellulaire, les prairies à bon potentiel augmentent leur rendement annuel de 27 % par rapport à un pâturage tournant. © Ciirpo
Pâturées en mode cellulaire, les prairies à bon potentiel augmentent leur rendement annuel de 27 % par rapport à un pâturage tournant.
© Ciirpo

« Le pâturage cellulaire ou tournant dynamique consiste à offrir une nouvelle ration d’herbe aux brebis chaque jour en appliquant un chargement instantané de 300 à 1 000 brebis par hectare (nombre de brebis à un moment donné sur la parcelle) contre 80 brebis par hectare en pâturage tournant. Une étude conduite au Ciirpo¹ montre que ce mode de pâturage a peu d’influence sur la production annuelle des prairies de plus de cinq ans par rapport à un pâturage tournant. L’écart de rendement est alors de seulement 5 %.

Un quart d’herbe en plus sur les jeunes prairies

Par contre, la production des parcelles pâturées en mode cellulaire est majorée de 27 % sur les prairies de moins de cinq ans, soit à 1,6 tonne de matière sèche par hectare en moyenne. Par ailleurs, des conditions climatiques favorisant la pousse de l’herbe majorent cet écart.

« Peu d’effet sur les prairies à faible et moyen potentiels »

Ainsi, en 2017, avec 194 mm de pluie au cours de l’été sur le site du Mourier (87), les jeunes parcelles pâturées en cellulaire ont produit 2,1 tonnes de matière sèche soit 35 % de plus que leurs homologues valorisées en pâturage tournant. Au cours des étés particulièrement secs de 2018 et 2019 (97 mm en trois mois), l’écart de production s’est considérablement réduit. »

¹ Étude conduite de 2017 à 2019 au Ciirpo, sur le site expérimental du Mourier (87).

Laurence Sagot, Institut de l’Élevage/Ciirpo

Les plus lus

Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Ludovic Gilbert et Théo Haller
"Reprendre la ferme de papy, du rêve à la réalité"
Depuis son enfance, Théo Haller a rêvé de reprendre l’exploitation de son grand-père maternel décédé lorsqu’il avait dix ans,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre