Monde
A l’école, d’ici 2030, des millions d’enfants pauvres recevront un repas régulier issu des productions locales
Une coalition internationale émanant de plusieurs organismes des Nations Unies vient de se créer et s’est donné pour objectif principal d’améliorer la nutrition des écoliers à travers le monde en s’appuyant sur les exploitants locaux.
Une coalition internationale émanant de plusieurs organismes des Nations Unies vient de se créer et s’est donné pour objectif principal d’améliorer la nutrition des écoliers à travers le monde en s’appuyant sur les exploitants locaux.

La pandémie de Covid-19 a considérablement perturbé le fonctionnement des écoles et l’éducation dans le monde entier et des millions d’enfants ont cessé de bénéficier des repas scolaires, des services de santé ou de nutrition jusque-là fournis par les écoles. Plus de 150 millions d’écoliers continuent aujourd’hui de passer à côté des repas scolaires. Dans une déclaration conjointe, cinq organismes des Nations Unies -l’Unicef, la FAO, l’Unesco, l’OMS et le PAM (Programme alimentaire mondial)- viennent de s’engager à soutenir la coalition pour l’alimentation scolaire, alliance de plus de 60 pays menée par la France et la Finlande ayant pour vocation de donner à chaque enfant dans le besoin, d’ici à 2030, la possibilité de recevoir à l’école un repas nourrissant.
Lancement de la Coalition pour l’alimentation scolaire @SchoolMeals_ 🟠✨🔺animée par @Innamodja, avec la participation de @EmmanuelMacron et de nombreux partenaires.
— France ONU Rome (@FranceONURome) November 16, 2021
Merci les enfants pour votre appel à l’action.
Rejoignez-nous ‼️
Revoir : https://t.co/ST5beGmy8U pic.twitter.com/ZdI5pCiq90
Mais les enfants d’âge scolaire n’en seront pas le seuls bénéficiaires puisque les dirigeants des cinq organismes ont fait observer que les repas scolaires pouvaient servir de tremplin à la transformation des systèmes alimentaires. Ils devront en effet, là où il sera possible, privilégier les aliments produits localement, stimuler les marchés et les systèmes alimentaires nationaux et locaux et faire appel aux petits exploitants et aux entreprises de restauration locales, dont beaucoup sont dirigées par des femmes.
73 millions d’enfants bénéficiaires
Chacun des cinq organismes mettra des compétences spécialisées au service de la coalition qui pourra aussi compter sur le soutien de plus de 50 partenaires, dont des organisations non gouvernementales, des entités de la société civile et d’autres organisations. Qu Dongyu, directeur général de la FAO, a affirmé que « la coalition voit le jour à un moment où il est primordial de garantir l’accès des enfants à des aliments nutritifs et leur autonomie fonctionnelle ainsi que de favoriser le développement des communautés locales et la transformation des systèmes agroalimentaires ».
La coalition va œuvrer pour relancer les repas scolaires et d’autres programmes de nutrition et de santé qui existaient avant la pandémie, élargir leur portée pour en faire bénéficier 73 millions d’enfants qui n’y avaient pas accès avant l’apparition du virus, et améliorer leur qualité, notamment en définissant des normes et, dans la mesure du possible, en les reliant à la production locale d’aliments.