Le génome du pommier trace l’avenir de nouvelles variétés de fruits
La nouvelle est parue le 5 juin dans la très scientifique revue Nature Genetics et ils ne sont pas moins de 25 à signer la publication en anglais. Les auteurs sont en fait un consortium international, mené par l’Inra et réunissant des chercheurs en France, Italie, Allemagne, Pays Bas et Afrique du Sud. C’est dire son importance dans le petit monde de la génétique végétale. De quoi s’agit-il ? D’une analyse très poussée du génome du pommier : plus de 50 000 gènes identifiés, en combinant les dernières technologies de séquençage de l’ADN à celles de la cartographie classique. Au-delà de l’étude génétique, les chercheurs ont exploré les changements de l’activité des gènes liés à l’épigénétique, c’est à dire ceux qui ne sont pas commandés par la séquence d ‘ADN. Cette découverte fondamentale ouvre de nouvelles perspectives pour la création de variétés de pommes. Plus largement, elle pourrait bénéficier à l’ensemble de la famille des Rosacées, qui compte la poire et beaucoup d’autres espèces de fruits que nous mangeons (prunes, pêches, abricots, cerises…). Ces nouvelles connaissances pourraient permettre notamment de mettre au point de nouvelles variétés nécessitant moins de traitements avec les pesticides. C’est une des améliorations génétiques que les chercheurs préparent.