Revue de presse
Grandes cultures : le point sur les alternatives au glyphosate
Le compte à rebours a commencé pour le glyphosate. Dans trois ans, ou peut-être cinq, l’herbicide ne sera plus autorisé et les agriculteurs devront s’en passer. Il est donc urgent de trouver des alternatives. Dans la presse, de nombreux journaux s'emparent du sujet.
Le compte à rebours a commencé pour le glyphosate. Dans trois ans, ou peut-être cinq, l’herbicide ne sera plus autorisé et les agriculteurs devront s’en passer. Il est donc urgent de trouver des alternatives. Dans la presse, de nombreux journaux s'emparent du sujet.

Qui ne connaît pas l’existence du glyphosate ? A moins d’avoir été plongé dans un profond coma ces derniers mois, difficile d’y avoir échappé. L’herbicide hyper-médiatisé passionne et divise. Il y a ceux qui n’en veulent plus, les consommateurs. Il y a ceux qui disent qu’ils ne peuvent s’en passer, les agriculteurs. Il a celui qui dit que c’est fini dans trois ans, le président.
Attaques en règle, controverses…Entre une émission à charge « Envoyé spécial » et Monsanto, la firme à l’origine de l’herbicide qui refuse d’en parler devant le Parlement européen, comment y voir clair ?
Mieux vaut peut-être chercher du côté de la profession agricole. José Bové, eurodéputé, et Christiane Lambert, réunis pour un entretien accordé à La Croix au moment du Salon de l’Agriculture ont parlé du désherbant de la discorde dans un article intitulé « L’agriculture que nous voulons » paru le 22 février 2019.
Pas de surprise, José Bové attend le retrait du glyphosate. « J’aurais voulu qu’on aille plus loin comme l’avait décidé le président Macron, suivant la recommandation de Nicolas Hulot. Mais il recule sous la pression. Je n’en suis pas satisfait ».
Christiane Lambert, pour sa part, estime que le président Macron « a rendu le débat ingérable » en annonçant, en 2017, « que la France sortirait du glyphosate en trois ans alors que l’Union européenne reconduisait l’autorisation du produit pour cinq ans. Pour la syndicaliste, si le président Macron ne recule pas, il admet désormais « qu’une interdiction menacerait certaines filières parce qu’il n’y a pas d’alternative crédible à cet herbicide ». Et d’ajouter : « il semble enfin comprendre qu’on ne peut pas laisser les agriculteurs sans solution ».
Trois ans, 5 ans ? L’échéance est incertaine, la sortie, elle, est désormais une certitude. L’après glyphosate se prépare dès à présent et chaque filière travaille à trouver des solutions alternatives. Selon l’AFP et un article paru dans Le Point, « les moyens alloués à la recherche vont être renforcés, avec une dotation de 30 millions d’euros ». Par ailleurs, le gouvernement vient d’annoncer la création d’une « task force » pour le suivi du plan Ecophyto 2+ visant la réduction des pesticides et une « enquête flash » pour mieux connaître les usages du glyphosate. A la manœuvre : Pierre-Etienne Bisch, ancien préfet du Loiret, qui sera chargé de coordonner les initiatives des acteurs publics et privés engagés dans le processus.
Lire aussi dans l’Usine nouvelle : « Le préfet Pierre-Etienne Bisch va coordonner les efforts pour sortir du glyphosate ».
Le sujet du glyphosate et de la réduction de l’usage des produits phytosanitaires est aussi largement abordé dans la presse départementale et nationale Réussir.
Dans Cultures et Grains : « Le début de la fin pour le glyphosate »
Dans l’Action agricole picarde : « Sortie du glyphosate : un centre de ressources numérique ».
Dans l’Agriculteur normand : « Un député menacé de ‘glyphosatisation’ » et « Si on supprime le glyphosate, je ressors la charrue ».
Dans l’Anjou agricole : « Quelles alternatives au glyphosate ? ».
Dans l’Auvergne agricole : « Faux semis contre glyphosate, le match est ouvert en Limagne »
Dans Terra : « Trouver en groupe d’autres façons de lutter contre les vivaces » et
« Sortie du glyphosate : on n’y arrivera pas ‘à 100 % ‘ en trois ans ».
Dans Terres et Territoires : « Sortie du glyphosate – Un site Internet avec des ‘solutions concrètes’ »