Salon de l’Agriculture : Jean-Luc Poulain reste président
Le président du Ceneca réagit auprès de Reussir.fr à l’annonce par un article du Monde de sa succession dès 2024 à la tête du salon international de l’Agriculture.
Le président du Ceneca réagit auprès de Reussir.fr à l’annonce par un article du Monde de sa succession dès 2024 à la tête du salon international de l’Agriculture.
« A la tête du Salon international de l’agriculture, Jean-Luc Poulain pourrait céder sa place à Jérôme Despey », titre un article du Monde daté du 4 juillet. « Le Monde en sait plus que moi », ironise l’agriculteur de l’Oise, président du Centre national des expositions et concours agricoles (Ceneca), contacté par Reussir.fr.
Ma succession n’est pas engagée
A la tête du salon de l’agriculture depuis 2008, Jean-Luc Poulain rappelle qu’en 2020 au début de son troisième mandat, il avait aussitôt indiqué qu’il n’irait pas au bout de la période de six ans. De là à annoncer dès aujourd’hui le nom de son potentiel successeur pour 2024 serait aller vite en besogne selon lui. « Ma succession n’est pas engagée », affirme-t-il.
Préparation active des 60 ans du salon de l’agriculture
« Quand je sentirais que la succession se prépare sereinement j’arrêterais le Ceneca », explique l’agriculteur. En attendant, il prépare activement le Salon de l’agriculture 2024 qui célèbrera son 60e anniversaire. « On va mettre les petits plats dans les grands comme il y a dix ans » promet le président du Ceneca qui rappelle que lors des 50 ans du salon de l’agriculture avaient notamment été organisé un grand dîner fermier ouvert au public. Un comité de pilotage du Ceneca se réunit justement demain matin pour en discuter.
Quant à Jérôme Despey, en tant que membre du conseil d’administration du Ceneca, il fait partie, comme d'autres, de potentiels successeurs de Jean-Luc Poulain. Le Monde rappelle que le viticulteur est aussi premier vice-président de la FNSEA et président de la chambre d’agriculture de l’Hérault. Contacté par Reussir.fr ce dernier n’a pas répondu à nos sollicitations pour commenter l’article du quotidien.