Grippe aviaire : la France confirme son statut « indemne », le niveau de risque reste « élevé »
Le 18 décembre, en l’absence de nouveaux foyers de grippe aviaire depuis plus d’un mois, la France s’est déclarée « indemne » de l’épizootie, mais reste à un niveau de risque « élevé ».
Le 18 décembre, en l’absence de nouveaux foyers de grippe aviaire depuis plus d’un mois, la France s’est déclarée « indemne » de l’épizootie, mais reste à un niveau de risque « élevé ».
« Le retour à ce statut est une nouvelle importante pour l’ensemble des acteurs des filières avicoles françaises qui ont su se mobiliser aux côtés des services de l’État dans la lutte contre cette épizootie. » Dans un communiqué du 18 décembre, le ministère de l’Agriculture s’est félicité du retour de la France au statut « indemne » pour la grippe aviaire. C’est « l’absence de nouveaux foyers depuis plus d’un mois » qui a permis à la France de se déclarer indemne d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale. Toutefois, en raison de la circulation du virus chez les oiseaux sauvages en Europe - et « en particulier dans les couloirs de migration » -, le ministère maintient le niveau de risque « élevé » (niveau maximal).
La France retrouve son statut de pays indemne d’influenza aviaire !
Une bonne nouvelle pour nos filières avicoles, permise par la stratégie vaccinale mise en œuvre par @Agri_Gouv depuis octobre 2023, et qui se poursuivra en 2025. https://t.co/ScHIAk2m19— Annie Genevard (@AnnieGenevard) December 18, 2024
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Où étaient situés les derniers sites infectés ?
Les derniers sites infectés étaient des élevages situés dans les Landes et dans l’Allier. Les zones de surveillance y ont été levées respectivement le 15 et le 16 décembre. Dans son communiqué, le ministère de l’Agriculture a salué la « mobilisation » et l’« engagement » de l’ensemble des acteurs de la filière dans le déploiement d’une « stratégie concertée de lutte dans les zones touchées ». Et de rappeler l’importance des campagnes de vaccinations réalisées depuis le 1er octobre 2024. Si ce statut « ouvre des perspectives plus favorables » à l’exportation pour la filière française, le ministère appelle toutefois l’ensemble des acteurs à maintenir « une vigilance constante ».
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