Protéines d’insectes : Ynsect placé en procédure de sauvegarde
La start-up spécialisée dans la production de protéines et d’engrais à base d’insectes vient de se mettre sous la protection du tribunal de commerce d’Evry.
La start-up spécialisée dans la production de protéines et d’engrais à base d’insectes vient de se mettre sous la protection du tribunal de commerce d’Evry.
Coup de tonnerre dans l’AgriFoodtech, la start-up Ynsect, spécialisée dans la production de protéines et d'engrais à base d'insectes, a annoncé le 26 septembre son placement sous procédure de sauvegarde, ce qui fige ses dettes pendant six mois, pour soulager « la pression financière subie par l'entreprise ».
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« Une conjoncture économique et financière complexe » pour Ynsect
« Confrontée à une conjoncture économique et financière complexe, caractérisée par l'assèchement des financements habituellement dirigés vers les entreprises en croissance, Ynsect a obtenu du tribunal de commerce d'Évry le 25 septembre 2024 l'ouverture d'une procédure de sauvegarde », indique la société dans un communiqué.
L’information a été partagée publiquement le 26 septembre lors du conseil d’Amiens métropole, par Max Foucault vice-président au développement économique, qui a indiqué vouloir se rapprocher d’Ynsect pour « mieux comprendre la situation pour étudier les leviers d’accompagnement avec l’Etat et la région ».
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Difficile montée en puissance de l’usine de la Somme
D'après l'AFP, la jeune pousse, qui a levé au total 600 M$ auprès d'investisseurs depuis sa création en 2011, est confrontée à la difficile montée en puissance de ce qui devait être « la plus grande ferme verticale au monde », à Poulainville (au nord d’Amiens) dans la Somme.
L’usine de la Somme emploie aujourd’hui quelque 100 salariés. Ynsect assure avoir commencé la commercialisation de ses engrais depuis cet été et d'avoir débuté la production de protéines.
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La start-up en recherche de nouveaux fonds
Après sa dernière levée de fonds (160 millions d'euros en 2023-24), Ynsect explique avoir à nouveau besoin d'argent frais « l'atterrissage du projet industriel » nécessitant « encore des capitaux additionnels dans l'attente d'un niveau de production et de ventes permettant d'assurer la rentabilité de l'entreprise ».
Les délais de cette nouvelle levée de fonds « se sont toutefois avérés incompatibles avec la pression financière subie par l'entreprise ». La start-up assure être « en discussion avancée avec un certain nombre d'investisseurs désireux d'accompagner et de financer cette phase de lancement de son processus industriel ».
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