Eric Frétillère communique sa passion d’être agriculteur en style « one man show »
Il est agriculteur dans le Périgord. Eric Frétillère a décidé de créer sa chaîne YouTube en mai 2020. Loin de son exploitation, dans une ambiance théâtrale, l’homme de la ville devenu néo-rural raconte sa reconversion, à 35 ans. Celui qui ne comprenait pas pourquoi on arrose des champs dont le sol est traversé par des tuyaux percés est aujourd’hui président des Irrigants de France et parle du métier dont il est devenu passionné.
Il est agriculteur dans le Périgord. Eric Frétillère a décidé de créer sa chaîne YouTube en mai 2020. Loin de son exploitation, dans une ambiance théâtrale, l’homme de la ville devenu néo-rural raconte sa reconversion, à 35 ans. Celui qui ne comprenait pas pourquoi on arrose des champs dont le sol est traversé par des tuyaux percés est aujourd’hui président des Irrigants de France et parle du métier dont il est devenu passionné.
Dans une vidéo postée sur YouTube le 15 juillet, il parle d’été sec et de canicule. Le petit film de 4 minutes 55 s’appelle « Un sacré chantier ! », celui de l’installation du drainage et de l’irrigation sur des parcelles agricoles fraîchement défrichées. Eric Frétillère est devenu spécialiste de ces sujets. Mais il ne l’a pas toujours été. C’est à 35 ans qu’il a découvert l’agriculture. Cet homme de la ville dont les parents n’étaient pas agriculteurs a dû tout apprendre. « Amoureux de la fille de l’agriculteur », il est devenu passionné d’agriculture. Et c’est pour partager son expérience qu’il a décidé de se mettre en scène.
Histoire d'une reconversion
« Un sacré chantier ! » est le troisième épisode d’une série initiée sur YouTube le 15 mai 2020. Le « one man show » de l’agriculteur acteur se déroule sur une scène au décor épuré, couleur terre. Pas de tracteur, pas de bottes, c’est en costume sombre qu’Eric Frétillère a choisi de se livrer. Il raconte son installation, avoue son ignorance de départ pour l’agriculture. A l’époque, il ne reconnaissait pas une semence traitée d’une bille d’engrais. Il a tout découvert, tout appris, et est aujourd’hui investi dans des mandats professionnels.
« J’ai compris que dans le monde agricole, si tu n’as pas la passion, il faut arrêter tout de suite. Et moi la passion est venue, je suis devenu amoureux de ce métier, sinon jamais je n’aurais pu continuer… » Il en est convaincu, la passion est un des « éléments majeurs pour être agriculteur ». C’est ce qui l’anime et c’est le message qu’il veut faire passer. « Si ces vidéos permettent de retisser le lien très compliqué aujourd’hui entre les citoyens et le monde agricole, » dit-t-il, « j’aurais rempli ma mission. »