Des mesures de santé publique à l'encontre de la publicité
«Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour», «évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé», «pratiquez une activité physique régulière»... Personne n'a pu échapper à ces mises en garde apparues en 2004. Mais avec le temps, l’impact de ces messages sanitaires s'est affaibli.
Restreindre la publicité sur internet
L'obésité elle, continue sa progression. Alors que faire ? Un groupe de chercheurs apporte une réponse : interdire la publicité pour les aliments de mauvaise qualité nutritionnelle aux heures où les enfants sont le plus devant la télévision.
Mais il faut aussi restreindre les actions de marketing sur les réseaux sociaux et que la réglementation concernant la publicité soit appliquée de la même manière pour ces supports. Les experts demandent aussi l’interdiction de la promotion de ces produits par des personnalités médiatiques (les sportifs notamment).
Un Observatoire indépendant
Le groupe d’experts préconise également une refonte complète des messages sanitaires actuels, tant sur le fond que la forme. Les messages ne sont pas assez lisibles et les notions abordées trop équivoques : Qu'entend-t-on par «activité régulière», «trop gras» ou «trop sucré» ?
Plutôt qu’un bandeau, les scientifiques préconisent que les messages sanitaires soient placés en plein écran en début et/ou en fin de publicité car la première et la dernière information perçues sont généralement plus facilement mémorisées à long terme.
Enfin, les experts réclament la création d’un observatoire indépendant, afin que «les pratiques de marketing respectent les directives mises en place par la France».
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