Aller au contenu principal

Des bonnes conditions de travail pour la pérennité d’un projet agrivoltaïque

Pour assurer la pérennité d’un projet agrivoltaïque, il est indispensable que la charge supplémentaire de travail pour l’éleveur soit raisonnable.

Le gestionnaire peut prévoir un espace dédié à la manoeuvre des engins et notamment de la bétaillère.
Le gestionnaire peut prévoir un espace dédié à la manoeuvre des engins et notamment de la bétaillère.
© DR

Les gestionnaires de centrales photovoltaïques doivent s’assurer que l’éleveur a toujours accès à celles-ci afin de pouvoir intervenir à sa guise sur ses animaux. L’accès doit donc être permis sept jours sur sept et 24h sur 24. L’éleveur doit, en contrepartie, se plier aux règles de sécurité établies par le gestionnaire de la centrale. À savoir, il n’est pas censé poser de système de fermeture supplémentaire (un cadenas par exemple) sans en discuter avec le gestionnaire. De même, certains gestionnaires demandent que l’éleveur les tienne informés de ses allées et venues, ce qui peut représenter une lourdeur d’organisation certains jours.

Permettre l’accès à la bétaillère et aux engins de travail

L’éleveur doit également pouvoir entrer dans le parc avec ses véhicules (voiture, tracteur, bétaillère) notamment pour le déchargement et le chargement des animaux mais également pour apporter le foin, l’aliment ou les tonnes à eau si besoin.

Enfin, bien que l’éleveur n’ait pas une activité d’ordre électrique sur le parc photovoltaïque, le fait de travailler dans un tel environnement peut-être source d’incident. Il est recommandé de suivre une formation « Habilitation électrique H0B0 », sur une journée, afin d’identifier les dangers liés au courant électrique.

Les plus lus

Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Ludovic Gilbert et Théo Haller
"Reprendre la ferme de papy, du rêve à la réalité"
Depuis son enfance, Théo Haller a rêvé de reprendre l’exploitation de son grand-père maternel décédé lorsqu’il avait dix ans,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre