Clap de fin des négociations commerciales 2022 : Quel bilan ?
Les négociations commerciales 2022 sur les marques nationales se sont terminées le 1er mars à 23h59. Le premier constat est que l’inflation va être perceptible sur les produits alimentaires, mais moins que ce que les industriels souhaitaient.
Les négociations commerciales 2022 sur les marques nationales se sont terminées le 1er mars à 23h59. Le premier constat est que l’inflation va être perceptible sur les produits alimentaires, mais moins que ce que les industriels souhaitaient.
Les négociations commerciales 2022 furent intenses, à tel point que certains contrats ont même été signés le matin du 2 mars, alors qu’elles doivent légalement se terminées le 1er mars à 23h59.
Le cabinet du ministère de l’Agriculture faisait état, le 2 mars, d’un taux de signature d’environ 80% dans la majorité des enseignes à l’exception d’une ou deux structures de négociation pour lesquelles la situation est plus compliquée et le taux de signature plus faible. « L’ensemble des PME ont signé, ce sont pour les grands groupes que les difficultés persistent », indique-t-on au ministère.
Globalement, la matière première agricole a été préservée, permettant de passer des hausses de tarifs de l’ordre de 3%, laisse-t-on entendre au sein de l’Ania.
Une soixantaine de saisine du médiateur
Toutefois, le médiateur a été saisie une soixantaine de fois, 10 saisines de plus par rapport à 2021. Le 28 février, il faisait état d’une trentaine de saisine. Pour la majorité, la médiation s’est terminée. Pour les autres, les points de blocage se concentrent autour de la clause d’indexation automatique des prix, qui n’a probablement pas été assez anticipée.
Le gouvernement a rappelé que la DGCCRF lançait la troisième étape des contrôles sur les contrats signés, avec un objectif clair « tolérance zéro » sur le non-respect de la loi.
La question reste complexe sur le tarif à appliquer quand les contrats n’ont pas été signés, la loi interdisant d’appliquer le tarif n-1 pour 2022. En tout cas, pour la première fois depuis huit ans, les négociations se terminent en inflation pour l’alimentaire, le non-alimentaire terminant lui en déflation.