Filière Mohair
Tricots made in France
Filière Mohair
Parmi les prestataires de la Sica mohair, Tricotage Mécanique du Languedoc est l´une des dernières entreprises à tricoter la laine à grande échelle.
Pour transformer la toison en produits mohair, la Sica fait appel à une quinzaine de façonniers pour nettoyer, filer, tricoter, tisser ou teindre le mohair des éleveurs français. Pour la confection de carrés et d´étoles, la Sica Mohair a trouvé un tricoteur haut de gamme près de son siège de Castres, TLM à Montredon. « Nous travaillons régulièrement pour des grands couturiers et plus occasionnellement pour des créateurs » explique Joëlle Debas, co-dirigeante de l´entreprise familiale.
Spécialiste du tricotage des matières nobles comme le mérinos, le mohair, l´angora (issu du poil de lapin), l´alpaga ou le cachemire, TLM réalise 80 000 à 100 000 pièces par an pour un CA de 6 millions ?. « Le mohair est une laine délicate, et nos tricoteuses mécaniques tournent au ralenti quand nous en traitons » explique Claudine Houles, en charge de la production. Vingt minutes sont ainsi nécessaires pour tricoter une étole de 2 m x 60 cm.
« Avec la concurrence asiatique en textile, nous sommes l´un des derniers fabricants français » déplore Joëlle Debas. L´entreprise d´une centaine de salariés, elle-même en restructuration, mise maintenant sur la confection de produits techniques pour survivre.
Claudine Houles, chargée de production à TML, montre à des éleveuses de chèvres angoras les techniques du tricotage. ©D. R. |