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Sanders se prépare à accompagner le développement de la protéine végétale française

L’usine Sanders de Saint-Gérand, dans le Morbihan, est l’un des six sites de trituration du groupe avec Bretteville (50), Oleosyn Bio à Thouars (79), Chalon-sur-Saône (71), Boulazac (24) et Sojalim à Vic-en-Bigorre (65).
L’usine Sanders de Saint-Gérand, dans le Morbihan, est l’un des six sites de trituration du groupe avec Bretteville (50), Oleosyn Bio à Thouars (79), Chalon-sur-Saône (71), Boulazac (24) et Sojalim à Vic-en-Bigorre (65).
© Sanders

Sanders, le leader français de la nutrition animale, fait face à une pénurie mondiale de soja non OGM. En six mois, l’entreprise a ainsi réduit ses consommations de tourteaux de soja non OGM de 26 %. Sur les 650 000 tonnes de tourteaux de soja, colza et tournesol utilisés chaque année par le fabricant, 38 % est d’origine française. « Notre objectif est d’augmenter encore nos volumes pour favoriser notre autonomie », expliquait Philipe Manry, le directeur de Sanders, lors d’une conférence de presse au Space de Rennes. À l’usine Sojalim de Vic-en-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, d’importants investissements ont permis de doubler la capacité de trituration de graines de soja d’origine France, passant la capacité de l’unité de 25 000 à 50 000 tonnes. Profitant de la dynamique du plan protéines français, Sanders porte aussi deux autres projets d’unités de trituration en France.

Dans le Morbihan, l’usine Sanders de Saint-Gérand propose aux éleveurs de triturer à façon les graines de colza produites sur l’exploitation. Les tourteaux produits sont enrichis puis la solution, nommée Mega colza, est livrée aux éleveurs. L’an dernier, 50 000 tonnes ont ainsi été transformées localement.

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