La nouvelle ère de Terra Lacta
Jeudi 29 juin, jusqu’à la taille de la salle ajustée à la fréquentation de l’assemblée générale – 120 personnes – tout est pensé, calibré, cadré. À Terra Lacta, il semble que l’à-peu-près appartient au passé. Salle de l’Acclameur, à Niort, les équipes de la première coopérative laitière de Nouvelle Aquitaine s’affichent avec fierté.
Si l’embellie qui gagne les marchés laitiers participe à l’enthousiasme exprimé au cours de cette réunion annuelle, la raison principale semble ailleurs. Le travail entrepris ces quatre dernières années au côté du groupe Savencia ouvre de nouvelles perspectives. « La valorisation du volume de lait collecté est notre mission », pose José Pano, directeur général de Terra Lacta. Proactif, transparent et confiant, sont les mots qui caractérisent l’attitude des équipes au service de cet objectif. La formule porte ses fruits. Dans les unités de transformation, l’innovation permet de séduire de nouveaux débouchés. Via les sites d’Auvergne, Terra Lacta s’est ouvert des marchés à l’export et 1,5 million de litres de lait de vache partent chaque semaine à destination de la Chine.
Une hausse attendue au quatrième trimestre
En lait de chèvre aussi, Terra Lacta affirme vouloir construire l’avenir sur de nouveaux marchés et produits. La coopérative, qui a collecté 107 millions de litres de lait de chèvre, souligne son identification au territoire français en apposant sur les bûchettes « lait de France ».
Le président de Terra Lacta, Alain Lebret, qui passera en juin 2018 les rênes d’une coopérative un temps malmenée, se veut confiant pour l’avenir. « Pour les producteurs de lait de chèvre, les jeunes installés recherchent un confort de travail. Le prix du lait, identique à l’an passé au troisième trimestre, augmentera de 11 euros la tonne au quatrième trimestre par rapport à 2016. » En moyenne en 2016, le lait de chèvre a été payé 674,77 euros les 1 000 litres.