La fièvre catarrhale ovine se stabilise
Un mois et demi après la détection du premier foyer, le périmètre réglementé lié à la FCO semble stabilisé et les mesures commencent à s’alléger.
Un cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) à sérotype 8 a été découvert début septembre dans un élevage d’ovins et de bovins de l’Allier. Il a été suivi par la recherche et la détection d’une trentaine de cas dans le Puy-de-Dôme, l’Allier, la Creuse, le Cantal, le Cher, l’Indre, la Loire, la Nièvre et la Saône-et-Loire. Aujourd’hui, la zone semble stabilisée et, suite aux derniers résultats d’analyses issus du dispositif de surveillance de la fièvre catarrhale ovine (FCO), une seule zone réglementée a été établie mi-octobre.
Pour rappel, la FCO est une maladie virale, transmise par des moucherons piqueurs. La France continentale était indemne de FCO depuis décembre 2012. Si les ovins sont très sensibles à la maladie, il semble que les caprins manifestent très peu de symptôme apparent. Cependant, cette maladie réglementée impose des mesures de lutte et d’éradication.
Pas de vaccination obligatoire en 2016
Les animaux de la zone réglementée peuvent circuler dans cette zone. Les animaux infectés peuvent faire l’objet d’échange ou d’export 10 jours après la primo-vaccination de l’ensemble du cheptel ou 60 jours après la détection du cas de FCO ou la dernière observation de signes cliniques. Les mouvements des animaux des zones réglementées vers les zones indemnes sont autorisés sous condition de désinsectisation et de test PCR avec des dérogations pour les animaux destinés à l’abattage, les jeunes destinés à l’engraissement, les retours de transhumance et les reproducteurs allant vers un centre de sélection.
Les vaccins disponibles sont orientés prioritairement vers les outils génétiques collectifs, pour l'exports et les reproducteurs. Pour la campagne 2016, l’éradication du virus n’ayant pas été jugée atteignable, il n’y aura pas de vaccination obligatoire financée par l’Etat.