Fêtes de fin d'année : les cotations des vaches type viande sont bien orientées
Les cotations des vaches de type viande se tiennent bien à l'approche des fêtes de fin d'année. Celles des jeunes bovins n'ont en revanche connu qu'une faible hausse saisonnière depuis l'automne. Les broutards charolais ont perdu une dizaine de centimes sur les quatre dernières semaines.
Les cotations des vaches de type viande se tiennent bien à l'approche des fêtes de fin d'année. Celles des jeunes bovins n'ont en revanche connu qu'une faible hausse saisonnière depuis l'automne. Les broutards charolais ont perdu une dizaine de centimes sur les quatre dernières semaines.
"La forte baisse de l’offre à abattre permet de soutenir les cours des vaches les mieux conformées, toujours bien au-dessus des niveaux de 2022", note l'Institut de l'Elevage dans sa lettre de conjoncture mensuelle Tendances.
A l’approche des fêtes de fin d’année, les vaches U ont décollé en semaine 49 comme les années précédentes. Leur cotation atteint 6,02 € par kilo de carcasse, soit 3% de plus qu'en 2022 et 23% de plus qu'en 2021 pour la même semaine. Celle des vaches R s'établissait à 5,36 €/kg ( soit 1 % de moins qu'en 2022 et 24% de plus qu'en 2021).
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Du côté des jeunes bovins, en France, les cours n'ont connu qu'une faible hausse saisonnière depuis l'automne. En semaine 49, les cotations des jeunes bovins se situent 2 % en-dessous de leur niveau de 2022, à 5,38 € par kilo de carcasse pour le U et 5,23 € par kilo de carcasse pour le R.
Sur le marché des broutards, l'Institut de l'Elevage relève que après une période d'adaptation aux contraintes liées à la MHE, désormais, "l’ensemble de la filière s’est adapté afin de répondre aux demandes du marché. Les exports vers l’Espagne et l’Italie sont restés dynamiques, permettant de compenser la fermeture des autres marchés, notamment l’Algérie."
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Mais les cotations des broutards charolais ont poursuivi leur baisse à l'automne. "L’adaptation des opérateurs à la MHE est un facteur expliquant cette baisse des cotations des mâles charolais observée cette année, après deux ans de stabilité en fin d’automne."
En semaine 49, le Charolais U de 350 kg cotait 3,27 € par kilo, en retrait de 13 centimes sur quatre semaines et 5 % sous son niveau de 2022 à pareille date. La cotation du Charolais U de 450 kg s'établissait à 3,25 €/kg après quatre semaines de baisse. C'est 10 centimes de moins qu'en 2022 (soit une baisse de 3%). "Les prix se tenaient mieux pour les autres races et les femelles", note l'Institut de l'Elevage.
La baisse des abattages de gros bovins se poursuit
Sur les semaines 42 à 49 (de mi-octobre à mi-décembre), les abattages de gros bovins ont affiché une baisse de 4% par rapport à l'année dernière , "dans la continuité du recul sur les dix premiers mois de l’année", analyse l'Institut de l'Elevage.
Les abattages de jeunes bovins de type viande ont été en légère hausse sur cette période (+2% par rapport à 2022) ainsi que ceux de génisses (+1%). Cela n’a compensé que partiellement le repli des abattages de vaches allaitantes (-8%) et laitières (-6%).
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