Baisse des tonnages de viande bovine vendus en grande distribution
La grande distribution maintient sa position de premier vendeur de viande bovine (785 000 téc en 2017), mais les tonnages commercialisés par les différentes enseignes sont en net recul entre 2014 et 2017 : -6 % en seulement trois ans.
La grande distribution maintient sa position de premier vendeur de viande bovine (785 000 téc en 2017), mais les tonnages commercialisés par les différentes enseignes sont en net recul entre 2014 et 2017 : -6 % en seulement trois ans.
Réalisée par l’Institut de l’élevage à la demande d’Interbev, la réactualisation en fin d’année 2018 de l’étude Où va le bœuf visant à connaître l’évolution quantitative et qualitative des principaux débouchés pour la viande de gros bovins en utilisant pour cela les données statistiques de l’année 2017 est une mine d’informations. Sans grande surprise, la grande distribution maintient sa position de premier vendeur de viande bovine (785 000 téc), mais on apprend que les tonnages commercialisés par les différentes enseignes sont en net recul entre 2014 et 2017 : -6 % en seulement trois ans. Cette même étude indique que la plupart des différentes catégories de gros bovins sont présentes dans les linéaires de la grande distribution avec une large prédominance de viande française. La part de la viande importée n’est pas nulle, mais modeste et correspond souvent à des opérations ponctuelles de promotion. Parmi les autres grandes évolutions constatées, il convient également de citer la part accrue de la viande transformée, notamment quand il s’agit de viande VBF (+8 %) et la contraction de la part des JB – déjà bien modeste en 2014 – en grande distribution. Les travaux de l’Institut de l’élevage font également état d’une proportion légèrement supérieure de viande issue de femelles allaitantes et en particulier de génisses relativement légères type « babynettes ». À signaler toutefois que 2017 a été une année où les importations françaises de viande bovine ont été historiquement basses dans la mesure où les abattages français ont été dynamiques. Depuis, le contexte a évolué compte tenu de la réduction des disponibilités pour les abatteurs français.