Appel à projets pour une installation en maraîchage bio sur 7 ha dans le Calvados

La communauté de communes Cœur de Nacre, située dans le nord du Calvados, lance un appel à candidatures innovant pour développer le maraîchage biologique sur son territoire. En partenariat avec Bio en Normandie et Terre de Liens Normandie, la collectivité met à disposition 7 hectares de terres agricoles pour un projet d'installation en agriculture biologique.

Publié le 23 août 2024 - Par Marius Segura--Gattuso

L'îlot deux parcelles totalisant une surface de ± 7 ha

La communauté de communes Cœur de Nacre (Calvados), en partenariat avec Bio en Normandie et Terre de liens Normandie, lance un appel à candidatures pour valoriser du foncier public par un projet d’installation agricole en maraîchage bio, indique Bio Normandie sur son site Internet.

Le terrain actuellement valorisé en grandes cultures conventionnelles

Le projet envisagé comprend un terrain de 7 hectares (dont 3 ha en zone constructible).

Le projet vise à impulser une nouvelle dynamique dans une région actuellement dominée par les grandes cultures et les circuits longs. Le terrain proposé, à cheval sur les communes de Courseulles-sur-Mer et Bernières-sur-Mer, offre un potentiel intéressant pour le maraîchage biologique et se situe à seulement 1 km de la côte.

Actuellement exploité en grandes cultures conventionnelles, une période de conversion à l’agriculture biologique sera donc nécessaire, souligne Bio Normandie.

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Un bail rural à clauses environnementales de 18 ou 25 ans

La mise à disposition du foncier s’opérera par le biais d’un bail rural à clauses environnementales, d’une durée minimale de 18 ou 25 ans. L’activité de maraîchage trouverait une valorisation en circuits courts de proximité notamment par le biais de la restauration collective. « Le choix des modes de commercialisation revient aux porteurs de projet (individuels ou collectifs) », est-il précisé.

Un processus de sélection rigoureux

Les candidats ont jusqu'au 30 septembre 2024 pour déposer leur dossier. Le projet retenu, début février 2025, devra démontrer sa viabilité économique tout en respectant l'environnement. Une attention particulière sera portée à la maturité du projet et à son adéquation avec les objectifs de la collectivité.

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