Pour un ensilage d’herbe extra, viser 30 % à 40 % de matière sèche
Les techniciens de Haute-Loire Conseil Élevage et d’autres départements, étudient les techniques de fauche et andainage, pour réussir les ensilage et enrubannage d’herbe.
Remettre de l’herbe dans la ration hivernale des laitières est un bon moyen d’alléger la facture alimentaire. Mais sans qualité, pas d’économie possible. « Dans la pratique, la date d’ensilage est un compromis entre rendement, qualité, météo et organisation du chantier. Pour faire un ensilage de valeur alimentaire élevée, il faut ensiler tôt. Mais plus la récolte est précoce, moins le rendement est élevé… », expliquent Patrice Mounier et Thierry Savel de Haute-Loire conseil élevage. Voilà pourquoi, depuis maintenant trois ans, les techniciens de Haute-Loire conseil élevage, avec leurs collègues d’autres départements de la région, conduisent des expérimentations sur la récolte des ensilages et enrubannages en vue d’optimiser ces rations et de maîtriser les coûts de production ; ils suivent l’herbe de la parcelle jusqu’au tank. « Dans la ration des laitières, l’ensilage d’herbe est intéressant s’il permet de réduire l’apport de correcteur azoté sans rajouter de concentré de production pour pallier une moindre valeur énergétique », soulignent Julien Gacon et Mickaël Coquard de Rhône conseil élevage.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1446, du 8 février 2018, en page 10.