Nouvelles analyses de lait au 1er janvier 2020
Au 1er janvier, les analyses règlementaires évoluent : une recherche de résidus d’antibiotiques sera réalisée à chaque enlèvement.
L’absence de résidus d’antibiotiques est un des éléments-clés pour garantir la sécurité sanitaire du lait. La filière renforce les dispositifs d’analyse au 1er janvier 2020. A compter de cette date, les échantillons de lait de vache prélevés dans les exploitations pour les analyses de paiement feront systématiquement l’objet d’une recherche de résidus d’antibiotiques. Cette décision, prise par l’interprofession, a été approuvée par le ministère de l’Agriculture.
Le contrôle opéré en laiterie sur chaque lait de collecte perdurera, de manière à éliminer tout lait qui ne serait pas conforme aux limites règlementaires.
Que faire en cas de doute ?
Dans le cas où le producteur a un doute sur la présence de résidus d’antibiotiques avant la livraison du lait, il en informe le collecteur ou l’acheteur et ne livre pas le lait concerné. Entre temps, il est également possible de réaliser ou de faire réaliser un test, en fonction des dispositions prévues par la laiterie. L’acheteur indemnise le lait détruit, à hauteur de 50 % de la valeur du lait non livré (indemnisation valable une seule fois par an et par exploitation).
Le CNIEL met à disposition deux plateformes de renseignements, notamment pour la prévention des mammites et des informations sur la filière : www.cniel-infos.com et www.les-mammites-j-anticipe.com