Concours
Qui sont les Miss laitières 2025 du Cantal ?
L’épreuve départementale, organisée cette année à Saint-Mamet, récompense des éleveurs laitiers chevronnés, issus de tout le Cantal. Leur succès répété témoigne de leur excellence. Les Miss laitières 2025 couronnent des éleveurs habitués aux podiums.
L’épreuve départementale, organisée cette année à Saint-Mamet, récompense des éleveurs laitiers chevronnés, issus de tout le Cantal. Leur succès répété témoigne de leur excellence. Les Miss laitières 2025 couronnent des éleveurs habitués aux podiums.

On a compté jusqu’à cinq races en compétition lors des Miss départementales. En l’absence des simmentals et abondances, ce samedi 5 avril au complexe de la Croix-blanche de Saint-Mamet, ce sont les génisses holsteins, montbéliardes et brunes qui étaient en concours.
Au total, 78 animaux issus de 48 élevages venus de tout le Cantal et des centaines d’admirateurs de robes pie noir, pie rouge ou gris argenté et plus de 250 repas servis sur place. Une organisation bien rôdée pour les syndicats départementaux des races laitières, le comice de Saint-Mamet et Cantal conseil élevage, assorti d’une qualité très relevée pour cette édition 2025, comme l’ont confirmé les trois juges.
Trois Miss sur un podium
Dès le matin, Pascal Leclerc, venu du Puy-de-Dôme, a eu la lourde tâche de classer les prim’holsteins, les plus nombreuses. L’après-midi, c’est d’abord Étienne Adam, éleveur en Haute-Saône et qualifié de “graal des juges”, qui a officié auprès des montbéliardes. Enfin, Mickaël Lhéritier, le local de l’étape puisqu’issu de Roannes-Saint-Mary, a départagé les brunes.
Après la proclamation des prix de sections, chacun retenait son souffle au moment de savoir lesquelles allaient être désignées “Miss”. Comme en 2016, le tandem des Gaec Dupuy et de Conches ont décroché le précieux Sésame respectivement pour la prim’holstein et la montbéliarde, rejoints sur ce podium par le Gaec Brown’Stein Caumel pour la race brune.
Nous avions déjà préparé Laudu Tycia pour le concours Vaches en piste, organisé en Haute-Savoie, une compétition assez relevée où elle avait fini quatrième." Laurent Dupuy, éleveur holstein.
“Elle me plaît depuis toujours et plus encore depuis qu’elle a vêlé. Elle ne se contente pas d’être belle : elle produit beaucoup !” En première lactation, Laudu Tycia, cette Miss de souche américaine affiche 37 litres par jour. Le titre assure une belle publicité pour l’élevage qui vend jusqu’à 20 taureaux par an.
Petites sœurs prometteuses
En montbéliarde, c’est déjà la quatrième fois que la Miss vient du Gaec de Conches. “Sa sœur était grande championne à Besançon et, elle, a fini première de section et troisième de championnat à Vaches en piste”, précise Henri Lafont qui ne cache pas ses intentions d’être venu avec Sirène... pour gagner ! Franck Caumel est tout aussi fier de repartir avec le prix Miss brune décerné à Ténérife, âgée de 2 ans : “Sa sœur avait été Miss l’année dernière et championne à Paris.” Autant dire que tous les espoirs sont permis pour cette cadette prometteuse.