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La production d’ovins viande en recul

L’Idele a publié son bilan annuel de la filière ovine pour l’année 2017. Les abattages et les exportations sont en baisse. Ce marché, très saisonnier, a été pénalisé par un 1er semestre engorgé et l’érosion de la consommation.

© Le Réveil Lozère

D’après le bilan annuel de l’Institut de l’élevage (Idele), le cheptel français de brebis et agnelles saillies s’est réduit de 2,6 % en 2017, par rapport à 2016, pour atteindre 5,25 millions. Dans les régions productrices, hormis en Paca, qui connaît une légère augmentation de son cheptel de 1 %, les effectifs chutent en Nouvelle-Aquitaine (-4 %), en Occitanie et en Auvergne-Rhône-Alpes (-2 %). 207 000 têtes d’ovins vivants ont été importées en France en 2017, parmi eux, 87 % d’agneaux. Les importations ont chuté de 23 % par rapport à 2016. La baisse est de 22 % chez les adultes, et de 24 % chez les agneaux. « Depuis 2014, les importations ont reculé de 45 %, en lien avec l’érosion de la consommation », précise l’Idele. L’Espagne est toujours le premier fournisseur d’ovins vivants de la France (69 %), suivi par les Pays-Bas. La France a exporté 410 000 agneaux vivants, et 57 000 ovins adultes. Pour les agneaux, cela représente une diminution de 3 % par rapport à 2016. L’Idele explique cette évolution par une inadéquation de l’offre et de la demande sur ce marché « très saisonnier », en raison de « l’étalement en cours de la production laitière, qui entraîne l’étalement des agnelages ». Le marché espagnol est resté stable, mais les exportations se sont affaiblies vers l’Italie, la France subissant la concurrence des pays de l’Europe de l’Est. Si les exportations d’adultes restent faibles, elles ont toutefois bondi de 25 %, majoritairement en direction de l’Espagne, l’Italie reste cependant le premier débouché de cette production.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1458, du 3 mai 2018, en page 7.

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