Aller au contenu principal

Station expérimentale noix Creysse
Une nouvelle gérance pour préparer l’avenir

Les représentants de la filière noix du sud-ouest étaient réunis le 1er avril à Creysse pour l’assemblée générale de la station expérimentale de la noix.

© CDA19

Le gérant, Charles Labrousse, démissionnaire, rappelait le contexte particulièrement difficile que traverse toute la filière ainsi que la station expérimentale. 

Depuis sept ans, les sinistres climatiques se succèdent de façon inédite, plongeant la production dans une phase critique. Les excès météorologiques provoqués par le changement climatique compromettent gravement la fructification des noyers. Gels tardifs, coups de chaleur ou excès de pluies se manifestent à répétition et affectent la production des noyers

La station expérimentale en pâtit car son budget est largement abondé par la vente de ses noix. Elle se retrouve donc régulièrement en déficit financier et est contrainte de faire appel aux aides exceptionnelles des collectivités pour pouvoir maintenir son fonctionnement. 

Nouveaux gérants 

Charles Labrousse avait annoncé sa volonté de cesser la gérance. L’assemblée en a pris acte et a procédé à son renouvellement. Trois cogérants ont été élus, représentants les différents départements, Jean-François Gazard-Maurel (Dordogne), Clément Delrieu (Lot), et Sébastien Soulié (Corrèze). Les nouveaux gérants entendent maintenir l’activité de la station expérimentale 

nous subissons de plein fouet la crise climatique avec des conséquences graves tant sur nos exploitations que pour la station de Creysse. Nous sommes aujourd’hui confrontés à des défis sans précédent pour adapter notre production à ce changement. Cette situation nous oblige à expérimenter de nouvelles techniques et de nouvelles variétés, c’est pourquoi nous avons plus que jamais besoin de la station expérimentale. Nous devons donc tout mettre en œuvre pour assurer son avenir et trouver des solutions pour pérenniser son fonctionnement… »

Programmes et financements 

Les gérants vont prioritairement travailler sur le financement de la station en réunissant les partenaires financeurs. Ils souhaitent demander un fond d’urgence en attendant un éventuel retour de l’interprofession nationale. La voie du crédit d’impôt/recette sera aussi explorée. Un prêt court terme est néanmoins indispensable pour assurer le fonctionnement immédiat, l’assemblée a donc autorisé les gérants à signer ce prêt d’un montant maximum de 100 000 €. 

Parallèlement, Ils comptent revoir les différents programmes de recherche menés sur la station pour réévaluer leur intérêt et leur complémentarité avec ceux menés sur les autres stations. Il s’agit d’éviter les doublons et de travailler en parfaite complémentarité avec le reste de la filière. La volonté de préserver l’avenir de la station est donc réaffirmée malgré le contexte très difficile et les nombreux défis à relever. 

Les plus lus

nombreuses personnes autour d'un robot de traite.
Robot et pâturage : mission possible !

Le robot de traite ne rime pas forcément avec stabulation intégrale. À Vic-sur-Cère, éleveurs et techniciens ont partagé…

Des messieurs qui tiennent une affiche
Lafeuillade-en-Vézie : la fête du bœuf de Pâques s’enrichit du jeu du “juste poids”

Il y aura du nouveau pour cette 14e édition de la fête du bœuf de Pâques dimanche 30 mars à Lafeuillade-en-Vézie : les…

« Nous réclamons une injection unique pour protéger nos cheptels contre toutes les maladies vectorielles »

Alors que le risque sanitaire demeure élevé, Patrick Bénézit, président de la Fédération nationale bovine fait le point sur la…

trois éleveurs et leurs trois vaches respectivement de races brune, montbéliarde et prim'holstein.
Qui sont les Miss laitières 2025 du Cantal ?

L’épreuve départementale, organisée cette année à Saint-Mamet, récompense des éleveurs laitiers chevronnés, issus de tout le…

deux hommes entourent une femme en veste jaune
GVA Ruynes-St-Flour Nord, Thierry Amarger prend la présidence

Dans la continuité de son prédécesseur, Thierry Amarger, nouveau président du GVA de Ruynes-Saint-Flour-Nord,souhaite…

Ici on sèche le foin en ballots

Le Gaec de l’étang de Sion au Vigean (Cantal) a investi dans le séchage de foin en ballots. Retour sur une première campagne…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière