Agriculture et highTech : les deux nouvelles mamelles de la France ?

« La France doit bâtir une agriculture plus forte et plus souveraine. Cela passera inévitablement par l’intégration renforcée des technologies et des innovations ainsi que par un accompagnement des pépites de l’Agritech et de la Foodtech », lancent Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, et Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des communications électroniques dans une tribune publiée le 30 août sur La Tribune.fr.

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Citant l’appel d’Emmanuel Macron le 12 juillet dernier dans son interlocution aux Français à « redevenir une nation de recherche, d’innovation, d’agriculture et d’industrie », les deux membres du gouvernement rappellent que la France peut déjà compter sur plus de 200 start-up et entreprises référencées de l’AgriTech et de la FoodTech.

Intégrer le podium mondial de l’AgriTech

« Nous sommes déjà le leader européen de l’AgriTech. Allons plus loin pour être un leader international et intégrer le podium des écosystèmes au niveau mondial ! », écrivent les deux ministres. Et d’annoncer que le gouvernement va fortement se mobiliser en faveur des innovations issues de l’AgriTech.

« Avec plus de 560 millions d’euros de fonds levés en 2020, l’écosystème français des AgriTech et des FoodTech se positionne à la 5^e place des écosystèmes mondiaux », pointe la tribune dans laquelle Julien Denormandie et Cédric O en appellent « à tout l’écosystème français, des start-up aux financeurs, en passant par les acteurs publics et les territoires, pour porter ensemble cette dynamique ».

Marions le savoir-faire agricole français à la puissance de la #FrenchTech
👉La France doit bâtir une agriculture plus forte et souveraine➡️meilleure intégration des techno et innovations ➕un accompagnement des pépites #Agritech et #Foodtech. https://t.co/zHLSrT50uz@latribune

— APCA (@ChambagriFrance) August 30, 2021

L’innovation doit permettre à l’agriculture d’être « à la fois plus durable, plus résiliente et plus compétitive » argumentent les deux ministres mettant en avant plusieurs exemples comme : le calcul du taux de carbone dans le sol, les outils météorologiques prédictifs avancés pour mieux se protéger des aléas climatiques, les outils de surveillance au service du bien-être animal ou encore la sélection de nouvelles variétés pour améliorer la résilience des cultures.

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