[Astuce] Un pulvérisateur à préparations biodynamiques
Jean-Christophe Pellerin, viticulteur à Saint-Sorlin-en-Bugey, dans l’Ain, a mis au point un appareil pour pulvériser ses préparations biodynamiques au tracteur. Voici comment il a procédé.
Jean-Christophe Pellerin, viticulteur à Saint-Sorlin-en-Bugey, dans l’Ain, a mis au point un appareil pour pulvériser ses préparations biodynamiques au tracteur. Voici comment il a procédé.
1 Acheter ou récupérer un canon de pulvérisateur avec des pastilles de 25, une cuve d’au moins 250 litres (idéalement en cuivre), une pompe à diaphragme Shurflo 12V supérieure à 1,2 bar, un renvoi mécanique à chaîne de transmission, un boîtier de dérivation électrique et assez de ferraille pour bâtir un châssis.
2 Réaliser un châssis assez solide, destiné à accueillir la cuve et le canon, en soudant du profilé métal. Dans notre cas, le viticulteur s’est inspiré d’une fourche de lève palette. Côté attelage, rehausser le cadre verticalement avec deux bras, de façon à ce que le canon soit plus haut que les vignes à traiter.
3 Fixer le canon au sommet des bras du châssis. Afin de l’entraîner, installer le renvoi vertical composé d’un pignon à hauteur de cardan, d’un autre à hauteur de canon puis une chaîne de transmission. Il est aussi possible de remplacer ce système par un moteur hydraulique au cul du canon.
4 Installer la cuve à l’aide de deux brides de fer plat, puis fixer la pompe sur le châssis. Avec du tuyau, relier la cuve à la pompe, puis cette dernière au canon, en passant par la cabine où une vanne est posée. Dans notre exemple, le viticulteur a également installé une bouteille champenoise dans le circuit pour éviter les coups de bélier. Son remplissage est permis grâce à un porte-buse double. Le boîtier électrique accueille quant à lui un interrupteur relié au canon, permettant d’activer ou d’arrêter la rotation de ce dernier directement depuis la cabine.
Coût Environ 1 000 euros, selon les récupérations
Temps Deux jours
Difficulté Difficile