Val de Loire
Un projet pour coconstruire l’adaptation au changement climatique
Le projet Climenvi, lauréat 2017 de l’appel à projets Partenariat européen pour l’innovation a débuté début juillet 2019. Producteurs et chercheurs se donnent trois ans pour identifier les pratiques adaptées au climat de demain.
Le projet Climenvi, lauréat 2017 de l’appel à projets Partenariat européen pour l’innovation a débuté début juillet 2019. Producteurs et chercheurs se donnent trois ans pour identifier les pratiques adaptées au climat de demain.
L'adaptation de la culture de la vigne au changement climatique va monter en puisse dans les années à venir. Et cela passe inexorablement par un partage de connaissances et de savoir-faire entre producteurs et chercheurs. « Aujourd’hui tout va bien, on n’a jamais fait d’aussi bons vins en Val de loire. On n’est donc pas dans la période la plus propice pour identifier les enjeux de demain", a indiqué Isabelle Lajeunesse, maîtresse de conférences en géographie à l’université de Tours lors du premier congrès international du chenin. Pourtant, chaque campagne nous rappelle que le changement climatique est bel et bien une réalité. C’est dans ce contexte que le projet Climenvi a vu le jour. D’après Isabelle Lajeunesse, Climenvi vise à « intégrer le changement climatique dans les décisions des chefs d’entreprises viticoles ».
Une attention particulière sur les moyens de lutte contre le gel précoce
Trois exploitations pilotes, situées à Meusne, Chinon et Sancerre testeront donc jusqu’en 2022 des scénarios d’adaptation coconstruits avec les chercheurs et les chambres d’agriculture. « Une attention particulière sera portée aux moyens de lutte contre le gel précoce, auquel le chenin est particulièrement sensible ", a révélé la chercheuse. Tous les trois mois, la chambre d’agriculture de Loir-et-Cher, partenaire du projet, enverra une newsletter contenant les dernières avancées du projet.