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Ne pas s’emballer sur les prix
Malgré la petite récolte, les responsables professionnels du Languedoc invitent les vignerons à rester prudents sur les prix, faute de voir le marché s’effondrer. « Le CIVL demande que les cours restent raisonnables, confirme Jérôme Villaret, délégué général de l’interprofession. Nous avons déjà progressé de 45 % en six ans sur les AOC et de 30 % en six ans sur les IGP. Nous avons atteint un palier. » L’interprofession a également demandé aux producteurs d’élaborer du vin dans chaque catégorie, afin que tout ne se retrouve pas en IGP pays d’oc et bloque le marché. « Nous avons besoin de volumes en IGP de département, précise-t-il. Faute de quoi, cela favorisera l’Espagne. »
Terres du midi toujours au point mort
Et si des craintes se font ressentir sur le marché national, il en est de même à l’export. « Nous avons des inquiétudes sur le marché, confiait ainsi Xavier de Volontat, président de l’interprofession et du syndicat corbières. Certes, il n’y a pas de tension et une petite récolte. Mais il faut tout de même écouter les signes du marché. » La région souffrirait notamment en Allemagne, suite à la concurrence toujours plus vive de l’Italie et de l’Espagne.
Dans ce contexte, le projet d’une IGP avec un large sourcing géographique, terres du midi, est toujours en stand-by et devrait le rester au moins jusqu’au printemps.