Flavescence
La bio vigilance s’organise en Libournais
Le GDON du Libournais (1) qui regroupe 1400 viticulteurs de la région de Saint Emilion et de Pomerol, vient de créer sur 11 500 ha de vigne le premier réseau de biovigilance sur les ravageurs de la vigne.
Le GDON du Libournais (1) qui regroupe 1400 viticulteurs de la région de Saint Emilion et de Pomerol, vient de créer sur 11 500 ha de vigne le premier réseau de biovigilance sur les ravageurs de la vigne.
Après avoir testé en 2007 avec succès un protocole « allégé » de lutte contre la flavescence dorée, le GDON du Libournais, qui regroupe 1400 viticulteurs de la région de Saint Emilion et de Pomerol, a souhaité passer à la vitesse supérieure en mettant en place un réseau de bio-vigilance sur l'ensemble de la zone. Ainsi depuis début mai 2008, 300 pièges ont été installés. Les observations portent désormais sur l'ensemble des ravageurs de la vigne puisque la cicadelle verte et les tordeuses de la grappe sont elles aussi recherchées. Les relevés bi-hebdomadaires de ces pièges sont réalisés par les techniciens du GDON et quelque 200 viticulteurs qui ont reçu une formation dans ce but. L'ensemble de ces relevés sont mis à disposition de de la prescription.
Crée en 2007, le GDON du Libournais a permis une réduction de 63% des traitements obligatoires contre la flavescence dorée en testant un protocole « allégé » de lutte : les traitements obligatoires ne sont plus décidés par commune touchée mais par surfaces concentriques à partir des foyers observés. En outre, dans la zone focus de traitement obligatoire, un maximum de deux traitements est prévu. L'opportunité du second traitement contre les adultes est décidée en fonction des relevés de piégeages que les trois techniciens de GDON effectuent pendant les six semaines de vol des adultes (juillet- mi-août).