Hygiène
Inter-Rhône valide trois procédés de désinfection des fûts
Inter-Rhône poursuit son programme de test des méthodes de désinfection des fûts. Trois méthodes ont été validées en 2013, et une quatrième nécessitera un examen plus approfondi.
Inter-Rhône poursuit son programme de test des méthodes de désinfection des fûts. Trois méthodes ont été validées en 2013, et une quatrième nécessitera un examen plus approfondi.

Dans la croisade contre Brettanomyces, les équipementiers ne manquent pas d’imagination. Nicolas Richard, du service technique d’InterRhone, teste une à une les solutions proposées sur des barriques volontairement contaminées. “ Nous faisons le traitement, contrôlons la population une heure après, et nous suivons la recontamination d’un vin stérile et non sulfité pendant quatre mois ”, explique-t-il.
Des méthodes équivalentes en efficacité
En 2013, le traitement aux ultrasons a confirmé son intérêt. L’ozone liquide ayant été écarté en 2012, c’est un générateur d’ozone gazeux qui a été testé et validé cette année sur une barrique nettoyée au préalable. Le méchage sous pression a également montré son efficacité. “ La détente de 10 grammes de SO2 crée une surpression qui suffit à le faire pénétrer de 3 à 6 mm dans le bois ”, précise Nicolas Richard. La troisième méthode validée, baptisée “ eau surchauffée ”, est à la limite entre la vapeur et l’eau sous pression. Enfin, la désinfection chimique avec un produit autorisé en bio et de composition mal identifiée a laissé Nicolas Richard perplexe : “ Une heure après traitement, la population était toujours importante sur le bois, néanmoins le vin stérile a mis beaucoup de temps à se re-contaminer. ” Une dernière salve de tests cette année permettra d’y voir plus clair.