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L’électrique à la conquête de la viticulture

La voiture électrique occupe le devant de la scène compte tenu du poids économique de l’industrie automobile et de l’importance des transports dans les émissions de gaz à effet de serre. Mais plus discrètement, l’énergie électrique trace sa route dans l’univers agricole. Et la viticulture est une filière où elle s’adapte particulièrement bien. De nombreux travaux viticoles demandent une énergie compatible avec la puissance et l’autonomie développées par les batteries. Ce qui n’est pas forcément le cas dans les autres secteurs agricoles.

L’évolution des performances des batteries est au cœur de l’essor de l’agroéquipement électrique. Mais pas seulement. Du point de vue de la réduction des gaz à effet de serre, des performances énergétiques ou du confort de travail, la motorisation électrique coche beaucoup de cases.

Bien sûr d’autres sources d’énergie sont aussi pertinentes. Des progrès sont encore à réaliser, notamment sur le prix des équipements, le poids et la performance des batteries, leur durée de vie, leur dépendance envers certains matériaux rares, leur recyclabilité et l’organisation de leur recyclage. Mais pour bien des usages, l’électrique affiche de réelles performances technologique, environnementale et économique.

Et la possibilité pour l’agriculteur de produire lui-même son énergie, expérimentée déjà dans de nombreuses exploitations, ne peut qu’amplifier le phénomène en améliorant l’autonomie énergétique des exploitations. Autant de facteurs qui font de l’électrique une voie d’avenir.

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