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Des outils pour équilibrer le marché
Baisse des cours oblige, la dernière assemblée générale d’InterOc s’est focalisée sur la pérennisation de la filière. « Il faut créer un système de régulation des marchés, afin qu’il y ait des volumes dans tous les segments de production », a ainsi rappelé Jacques Gravegeal, président d’InterOc. Et de poursuivre : « à l’heure actuelle, certains volumes, qui sont en fait des excédents de récolte, se retrouvent en IGP, alors qu’ils devraient partir en sans IG. » Ce qui déstabilise le marché. Pour y remédier, il a rappelé l’importance de déboucher sur des contractualisations, au minimum triennales. Il entend travailler main dans la main avec le négoce sur ce serpent de mer, dès ce début d’année.
Créer des barrages et des retenues
Parallèlement à cela, InterOc planche sur la sécurisation des revenus. Le syndicat devrait faire des propositions au niveau de l’assurance récolte d’ici le mois de mai. La création de réserves hydriques (barrages et retenues), dédiées tant aux cultures qu’à l’alimentation des villes, est également en réflexion. Tout comme l’utilisation d’eau en sortie de station d’épuration, "à l’instar de ce qui se fait à Sydney", souligne le président. Le syndicat réfléchit aussi à la création d’une réserve individuelle qui serait gérée par l’interprofession, à l’image de ce qui se fait en Champagne.
Enfin, le syndicat a décidé de promouvoir son label, notamment via des soutiens à la mise en avant du logo pays d’oc sur les packagings. « Cette année, on va mettre le turbo », conclut Jacques Gravegeal.