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Etudiants et chercheurs réunis
UniLaSalle à Beauvais - Une réflexion interdisciplinaire sur la transition agroécologique

UniLaSalle a organisé le 18 octobre à Beauvais un « workshop » sur la transition écologique. L'occasion d'observer des parcelles d'expérimentation sur l'agriculture de conservation des sols et d'engager plus largement une réflexion sur le développement de l'agroécologie.

© Yvan LEMEUR / flickr

« On est passé d’une agriculture à fonction de production (1946-2000) à une agriculture devant protéger aussi l’environnement (1960-2010) avec l’émergence de l’agriculture biologique et de l’agriculture de conservation, » ce constat rapporté dans L’Oise agricole est celui réalisé par UniLaSalle. Le pôle d’enseignement supérieur a organisé un « workshop » le 18 octobre sur son site de Beauvais autour du thème : « transition agroécologique », du fonctionnement des agroécosystèmes à l'agroécologie du territoire.

L’atelier collaboratif se voulait interdisciplinaire (chercheurs, instituts techniques, universitaires) et a rassemblé les unités de recherche de la Structure fédérative de recherche « Condorcet » ainsi que les chercheurs et acteurs agricoles du nord et nord-est de la France mais aussi de Belgique.

La réflexion a porté sur la conservation et la gestion durable de la fertilité des sols qui sont « au cœur de la transition écologique ». Pour éviter l’érosion des sols, leur pollution et la perte de biodiversité, des agriculteurs s’engagent dans l’agriculture de conservation des sols (ACS). « Cette démarche est innovante dans le Nord de la France : pas de perturbation physique des sols, couverture permanente, rotation diversifiée et semis direct dans des cultures intermédiaires », précise l’Oise agricole.

L’expérimentation menée sur la ferme d’UniLaSalle à Beauvais a été présentée aux participants à cette journée. Des parcelles voisines, en agriculture de conservation et en agriculture conventionnelle, ont été comparées.

La question de la transition écologique a été ensuite abordée plus globalement avec des considérations d’ordre « quasi philosophiques » indique l’Oise agricole.

« Pour 2010-2050, il s’agit de mettre en place une agriculture à haute performance globale, écologiquement intensive. Avec la croissance de la population, la raréfaction des ressources (eau, terres), on sent qu’il va falloir repenser le lien entre l’humain et la nature, et l’agroécologie est au cœur de ce lien, » relate le journal départemental. Dominique Lapeyre-Cavé termine son article en regardant vers l'avenir : « Pour que l’agroécologie puisse s’imposer, il faudra déverrouiller les filières et surtout s’assurer du paiement des services écosystémiques rendus. Sans doute un des verrous principaux à faire sauter. »

 

« Transition agroécologique : observer et comprendre pour agir », à lire dans L’Oise agricole.

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