Une boisson du Sud qui porte le béret sans donner mal au crâne
Rouge ou blanc. Ca en a la couleur mais ce n’est pas du vin. Ce n’est pas non plus du jus de raisin. C’est une boisson du Languedoc-Rousillon, reconnaissable à son béret.
Le Petit Béret, en agroalimentaire, ça vous évoquerait quoi ? Un gâteau basque ? Non, pas tout à fait. Il s’agit en réalité d’une boisson qui s’attaque au marché des « festives sans alcool ». Ni jus de raisin, ni vin, la boisson pétillante n’a pas subi de fermentation mais est le fruit d’une recherche pour trouver des « assemblages aromatiques cohérents », comme l’explique Camille Mourouguin, reponsable marketing digital (Le Courrier de l’Atlas, mars 2018). La start up est née en 2015, sous l’impulsion de Fathi Benni. Trois ans de travail ont donc été nécessaires avant le lancement officiel ce 5 novembre. Entre temps, une levée de fonds, des actionnaires (dont le groupe coopératif In Vivo) et le savoir-faire d’éminents spécialistes. Dominique Laporte, Meilleur Sommelier de France, distingué en 2004, a été l’alchimiste de ce « sparkling drink ». Le centre Inra de Pech Rouge, près de Narbonne a contribué également pendant deux ans aux recherches pour mettre au point un procédé de fabrication différent de celui des vins désalcoolisés.
Le petit béret de l'étiquette est en fait celui des vignerons du Sud. Basée à Béziers, en plein cœur des vignobles du Languedoc-Roussillon, la petite entreprise joue la carte du « local » avec du raisin de différents cépages : pinot noir, chardonnay, sauvignon, grenache et muscat.
En rouge ou en blanc, Le Petit Béret travaille son « look » ancestral sur Internet, les réseaux sociaux et les salons spécialisés. Musulmans, femmes enceintes (ou pas), sportifs, seniors… la cible est vaste. Qui sait, pourquoi pas les jeunes à casquette ?