Sélection variétale face au changement climatique : l’Inrae va étudier le potentiel des espèces sauvages du blé, de la betterave et du colza
En septembre, l’Inrae a lancé le projet européen Pro-Wild, dont l’objectif est d’étudier le potentiel des espèces sauvages de blé, de betterave et de colza. L’objectif est de créer des variétés plus résilientes face au changement climatique.
En septembre, l’Inrae a lancé le projet européen Pro-Wild, dont l’objectif est d’étudier le potentiel des espèces sauvages de blé, de betterave et de colza. L’objectif est de créer des variétés plus résilientes face au changement climatique.
Des espèces sauvages de blé, de betterave sucrière et de colza seront étudiées
En septembre a été lancé le projet européen Pro-Wild par l’Inrae, dont l’objectif est d’étudier « le potentiel génétique des espèces de plantes sauvages » en vue d’« améliorer la résilience et l'adaptabilité des cultures au changement climatique ». En particulier, le projet Pro-Wild vise à « protéger et promouvoir » les espèces sauvages dites « apparentées » aux plantes cultivées. Ces espèces sauvages sont génétiquement proches des espèces cultivées, mais possèdent généralement une diversité génétique plus importante. C’est cette diversité qui peut être utile dans la création de nouvelles variétés. Les espèces étudiées par le projet seront le blé, la betterave sucrière et le colza, « 3 des espèces les plus cultivées en Europe ».
#RP_INRAE 🇪🇺Lancement du projet européen @ProWild128497
Coordonné par #INRAE avec 19 partenaires à l’international, le projet d’une durée de 5 ans vise à préserver, caractériser et exploiter la diversité génétique des espèces sauvages apparentées au blé, à la betterave… pic.twitter.com/ZXD5MoTzH0— INRAE (@INRAE_France) October 9, 2024
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L’objectif : rendre les cultures plus résilientes et plus diversifiées génétiquement
En particulier, l’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) souhaite cartographier, caractériser et protéger ces espèces sauvages, dans leurs habitats naturels et en dehors de leur environnement. L’objectif : « identifier les caractéristiques souhaitables des espèces sauvages apparentées », pour les intégrer à de nouvelles variétés et rendre les cultures plus résilientes et plus diversifiées génétiquement. D’une durée de cinq ans, le projet Pro-Wild rassemble 19 partenaires, principalement européens. Un financement de près de 5,5 millions d’euros lui a été attribué par le programme européen pour la recherche et l’innovation (Horizon Europe).
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