Ministère de l'Economie
La DGCCRF réclame 100 millions d'euros : ça chauffe pour E. Leclerc
Le rapport annuel 2018 de la DGCCRF épingle l’enseigne de distribution E. Leclerc. La sanction se veut être un « signal fort » : la somme réclamée s’élève à plus de 100 millions d’euros.
Le rapport annuel 2018 de la DGCCRF épingle l’enseigne de distribution E. Leclerc. La sanction se veut être un « signal fort » : la somme réclamée s’élève à plus de 100 millions d’euros.

Une sanction de 108 millions d'euros, c'est ce qu'encourt le groupe E. Leclerc pour pratiques prohibées par le code du commerce. C’est en effet ce que demande la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes dans son rapport annuel 2018, qui vient d’être publié.
Le groupe de distribution aurait, entre 2013 et 2015, exigé des remises non autorisées à une vingtaine de fournisseurs. La DGCCRF, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes applique en conséquence une amende de 25 millions et réclame 83 millions au titre de sommes indûment perçues.
L'enseigne est également soupçonnée de vouloir contourner la loi française en menant des négociations avec une centrale d’achats implantée en Belgique. Des faits qui ne plaisent évidemment pas à Bercy. Et encore moins depuis le vote de la loi Agriculture et Alimentation, le 2 octobre 2018, mise en place pour garantir l’équilibre des relations commerciales.
Pas étonnant donc que le dossier E. Leclerc fasse couler beaucoup d’encre. Nombreux sont les medias à s’être emparés du sujet. Petit aperçu.
Sur son blog, Michel Edouard Leclerc parle de « petite crise d’autorité de Bercy » et de « salade ministérielle ». Un « bien curieux coup de com’ de Bercy sur le dos d’E. Leclerc, commente le patron de l'enseigne.