Que propose InVivo avec son service de régisseur d’exploitation ?
La coopérative Invivo a créé la surprise et l’émoi le 15 juillet en annonçant à nos confrères d’Agra Business le lancement d’un nouveau service de régisseur d’exploitations. Une forme poussée de délégation de service qui marque un tournant.
La coopérative Invivo a créé la surprise et l’émoi le 15 juillet en annonçant à nos confrères d’Agra Business le lancement d’un nouveau service de régisseur d’exploitations. Une forme poussée de délégation de service qui marque un tournant.
Avec Agra
La coopérative InVivo lance un nouveau service de régie d’exploitations agricole. Quelles en sont les modalités concrètes ?
Un service de régisseurs d’exploitation
La coopérative va recruter des régisseurs dans chaque région via une filiale nationale créée pour ce service, nommé Sowfields. Chaque régisseur assurera un service de gestion pour tiers auprès d’exploitations avec un paiement forfaitaire, en fonction des rendements, de la taille et de la durée du contrat. Les clients de ce service pourront tout aussi bien être des agriculteurs que des ETA. « Les régisseurs sont présents dans les fermes, ils travaillent avec les clients, leur environnement ; salariés, ETA, techniciens de coopératives, de négoce, des partenaires historiques de nos clients », explique Laurent Lacraste, chargé du projet, à nos confrères d’Agra.
Un travail d’assistant
La partie administrative sera également déléguée. Mais le déléguant reste décideur de sa stratégie, indique la coopérative. Différentes pistes de développement lui seront soumises, de l’itinéraire technique à la commercialisation. InVivo prévoit de créer un logiciel pour permettre à ses régisseurs de gérer plusieurs exploitations à la fois : planification des cultures, facturation et même gestion de la flotte de matériels.
Faire baisser le coût des matériels
Le constat d’InVivo est que les exploitations françaises sont fragiles car trop petites par rapport à celles d’Amérique et de l’Est. Le modèle qu’elle propose permettrait également de faire baisser les frais de mécanisation, selon Laurent Lacastre. Pour la coopérative, ce système peut également répondre au manque de candidats à la reprise et à la perte d’hectares cultivés. Également distributrice d’intrants et de semences, « ce nouveau service pourrait avoir des bénéfices pour ses activités d’achats et ventes d’intrants et de grains », note Agra.