Trois matières premières fibreuses inefficaces pour réduire les odeurs indésirables de porcs mâles entiers
Une étude bretonne montre que l'utilisation de matières premières spécifiques n'a pas permis de réduire de manière significative les niveaux d'odeurs indésirables sur les carcasses de porcs mâles entiers.
Une étude bretonne montre que l'utilisation de matières premières spécifiques n'a pas permis de réduire de manière significative les niveaux d'odeurs indésirables sur les carcasses de porcs mâles entiers.
Une étude réalisée par Innozh (1) dans deux élevages de production n’a pas mis en évidence l’intérêt de trois ingrédients alimentaires riches en fibres censées minimiser le développement d’odeurs indésirables (une matière première brevetée riche en insuline et en fibres, une autre à base de bouchons de maïs plante entière et une troisième à base de fibres de bois). Ces matières premières étaient incorporées dans l’aliment des porcs (respectivement 15 %, 5 % et 1 % de la formule) durant le dernier mois d’engraissement afin d’enrichir la ration en fibres. Mais elles n’ont pas permis de réduire de manière significative les niveaux d’odeurs des carcasses. Une exploration des données d’ambiance a cependant permis de mettre en évidence le rôle déterminant du taux d'ammoniac dans l'air et de la température sur la prévalence des porcs mâles entiers odorants.