Quatre recommandations pour limiter les risques de contamination entre le porc et l’homme
Le Centre national de référence (CNR) des virus des infections respiratoires de l’Institut Pasteur a confirmé, le 3 septembre dernier, un cas d’infection humaine par un virus influenza proche d’une souche virale circulant activement dans les élevages de la région Bretagne. L’agence régionale de santé Bretagne (ARS) rappelle que des cas de transmission de virus influenza à l’homme ont déjà été détectés sporadiquement à l’échelle internationale. Depuis janvier 2021, environ une dizaine de cas d’infection humaine d’origine porcine ont été ainsi confirmés aux États-Unis, au Canada, à Taïwan, au Danemark et en Allemagne.
Une transmission interhumaine rare et limitée
L’agence indique que les cas humains d’infection par des virus influenza porcins sont généralement bénins, bien que quelques cas sévères aient été signalés. Aucune chaîne de transmission interhumaine soutenue n’a été rapportée à ce jour. Elle précise que le virus influenza d’origine porcine n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viande de porc. De son côté, l’OS porc Bretagne émet quatre recommandations pour limiter les risques de contamination entre le porc et l’homme (possible dans les deux sens) :
- La vaccination contre la grippe de toutes les personnes qui travaillent au contact des porcs, diminue le risque d’une transmission de l’homme aux porcs
- Si vous présentez des symptômes de grippe, évitez d’entrer dans un élevage (se faire remplacer si possible). À défaut, porter un masque et éviter les contacts rapprochés avec les porcs.
- Les personnes en contact avec des porcs malades doivent se protéger en portant un masque de protection simple, ou mieux FFP2.
- En cas d’apparition de symptômes aigus similaires à ceux de la grippe, en même temps chez les porcs et les détenteurs de porcs, évitez tout contact avec ses propres porcs et avec d’autres personnes qui s’occupent de porcs.