Les entrées des élevages de porcs doivent être protégées pour assurer une biosécurité efficace
Thierry Marchal a mis en place des mesures de bon sens pour gérer correctement les points de passage entre la zone d’élevage et l’extérieur.
Thierry Marchal a mis en place des mesures de bon sens pour gérer correctement les points de passage entre la zone d’élevage et l’extérieur.








Éleveur à Sizun dans le Finistère, Thierry Marchal a mis deux ans pour mettre en place toute la biosécurité nécessaire à la protection de son élevage. Il se dit aujourd’hui satisfait du résultat. « Poser une clôture autour des bâtiments n’est pas compliqué. Mais c’est en abordant les moindres détails qu’on peut mettre en place une biosécurité véritablement efficace », souligne-t-il. Protection des entrées dans l’élevage, mouvement des animaux et des personnes, gestion du matériel… « Il faut surtout trouver des solutions simples dans leur application, afin qu’elles soient pérennes dans le temps. » Les salariés ont activement participé à la réflexion du projet. « Ils sont les premiers concernés. C’est normal de tenir compte de leurs avis. » Comme pour l’environnement, Thierry Marchal a transformé la contrainte de la biosécurité en une opportunité. « J’investis pour gagner. Grâce à la biosécurité, le sanitaire s’est amélioré et l’élevage est plus performant. Les conditions de travail sont améliorées, et le turnover des salariés est limité. On donne aussi une meilleure image de notre production », conclut-il.