Aller au contenu principal

Les courants parasites impactent les porcelets

Une étude de la société de conseil Rezoolution a évalué l'impact de faibles courants parasites au niveau des abreuvoirs et des nourrisseurs sur les porcelets en post-sevrage.

L'étude a montré une augmentation des comportements sociaux négatifs lors de tensions parasites supérieures à 50 mV au niveau des nourrisseurs.
L'étude a montré une augmentation des comportements sociaux négatifs lors de tensions parasites supérieures à 50 mV au niveau des nourrisseurs.
© A. Puybasset

La présence de courants parasites de moins de 0,5 volt influencerait le comportement et le statut oxydatif des porcelets en post-sevrage, selon une étude de Rezoolution. Les observations ont porté sur deux bandes d’un élevage dans lequel des courants parasites avaient été identifiés. La différence de potentiel a été mesurée entre le sol et chaque abreuvoir ou nourrisseur dans deux salles, dont l’une ne disposait pas de mise à la terre.

« Lorsque les tensions parasites sont supérieures à 125 mV dans les abreuvoirs et à 50 mV dans les nourrisseurs, les comportements sociaux négatifs augmentent tandis que ceux sociaux-positifs diminuent, suggérant une altération du bien-être », souligne Théo Nicolazo, de la société de conseil Rézoolution.

Les porcelets exposés passent moins de temps à dormir ou debout inactifs et passent plus de temps à manipuler et à agresser leurs congénères. La concentration en hydroperoxydes dans le sang des porcelets exposés à des tensions plus élevées était supérieure, montrant un impact sur le statut oxydatif des animaux (résistance au stress). Cette étude, la première rapportant des effets de courants parasites inférieurs à 0,5 V sur les porcs, devra être confirmée.

Les plus lus

« Je cherche à optimiser toutes mes ressources pour mon élevage naisseur engraisseur de 145 truies»

Boris Mousset s’est installé en 2015 sur l’exploitation familiale de 145 truies naisseur-engraisseur. L’acquisition de…

bâtiment porc naisseur-engraisseur vue extérieure
Des exploitations porcines plus grandes et plus spécialisées en Bretagne
Avec une baisse de 30 % du nombre d’élevages de porcs en dix ans, la production bretonne s’est concentrée avec des élevages…
Bertrand Houzé et son fils, Pierre-Louis. «Le choix d’investir dans des cases liberté est devenu une évidence depuis trois-quatre ans.»
« Nous gagnons plus d’une heure par jour avec notre nouvelle maternité pour truies en liberté »

Magalie et Bertrand Houzé ont investi dans deux salles de maternité de 30 places chacune. Avec des cases permettant de libérer…

Les élevages de moins de 150 truies sont souvent insérés dans des exploitations mixtes.
Les élevages de moins de 150 truies détiennent une truie sur six en France

Malgré l’augmentation constante de la taille des exploitations, les élevages de moins de 150 truies détiennent encore 16…

Béatrice Eon de Chezelles, experte des filières animales au Crédit agricole. «Certaines coopératives entrent au capital en haut de bilan lors d’une installation en ...
Installation en porc : le portage de capital en débat

En marge de l’assemblée générale du Comité région porcin de Bretagne, un débat sur le portage de capital dans le cadre d’une…

"Les éleveurs de porcs bretons ont su se mobiliser pour commercialiser leurs porcs"

Pour Michel Bloc’h, président de l’Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB), les groupements sont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)