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Le marché européen du porc mieux équilibré en fin d’année ?

Dans une note publiée le 13 octobre dernier, la Commission européenne estime que le déséquilibre actuel sur le marché européen du porc pourrait « s'effacer d'ici la fin de 2021, alors que l'accroissement de la production devrait diminuer». Après une hausse de 4,1% de la production de viande porcine au premier semestre 2021 (par rapport à 2020), le marché est «dans une situation difficile» face au ralentissement de la demande en Chine et dans la restauration européenne. Bruxelles estime que le secteur du porc réagira en «ralentissant l'augmentation de la production»: +1,7% sur l'ensemble de l'année 2021, puis +0,6% en 2022.

La Commission se base notamment sur une enquête cheptel réalisée en mai dernier, qui montre que le nombre de truie a reculé -1.3% sur un an en Europe. Mais ce chiffre cache des évolutions contrastées. L’Espagne a poursuivi sa forte croissance (+4.2%). Le fait marquant dans ce pays est la forte progression du nombre de truies ibériques, qui confirme une volonté de segmentation de la production. Le cheptel Danois augmente également (+2%). L’Ifip explique cette hausse « par l’optimisme des éleveurs qui ont anticipé les baisses de production de leurs voisins Allemands et Néerlandais ». Sous les effets de la FPA et des évolutions réglementaires, les cheptels truies de ces deux pays décrochent respectivement de -7.8% et de -5.6%. Même évolution négative en Pologne (-7.5%) et en Roumanie (-3.2%). La France de son côté enregistre une légère baisse de -1.3% , dans la moyenne européenne.

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